Spécifications Pour Ouvrages Divers De Génie Civil Poste Haute Tension Partie 2

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2-Passage des câbles THT et HT :

Les câbles H.T seront posés en nappe ou en trefle dans des tranchées ou quelques fois dans des caniveaux remplis de sable et enterrés à 0,80 m de profondeur.

Dans les parties courbes du tracé, on utilisera soit des éléments préfabriqués courbes soit des éléments coulés sur place ou encore maçonnés. Le rayon de courbure minimal du câble indiqué par le constructeur devra toujours être respecté. Les câbles reposeront sur 20 cm de sable et 20 cm de déblais en provenance de la fouille. Un grillage galvanisé sera disposé à 0,20 m au dessus des caniveaux.

La remontée des câbles se fera dans une cheminée en béton obturée par une dalle coulée à la demande.
Les câbles seront protégés hors sol par un tube en fibro- ciment maintenu par serre-câble en métal amagnétique à serrage 120°.

La traversée des pistes sera assurée par buses en ciment comprimé enrobées de béton.

Des dés en béton, disposés aux angles du tracé et tous les 15 mètres en alignement, baliseront les liaisons souterraines.

Le tracé des canalisations est indiqué sur les plans guides.

3-Tranchées :

3.1-Tranchées du réseau maille :

L’Entreprise comprend toutes les tranchées nécessaires à la construction du réseau maillé défini dans l’article réseau de terre.

4-Ouvrages divers :

Les protection incendie des compensateurs et transformateurs seront protégées par un abri très simple constitué de la façon suivante :

-Fondation et dalle du sol en béton n° 3.
-4 piliers et une dalle de couverture formant auvent en béton armé n° 5.
Remplissage en moellons ou briques creuses avec enduits au mortier n° 2.

La circulation de l’air sera assurée par des ouvertures à la partie supérieure de l’abri.

5-Réseau Général des Eaux :

1/ NATURE DES SERVICES A ASSURER :

Les services à assurer par le réseau intérieur propre à l’ouvrage comprennent les services sanitaires, c’est-à-dire l’alimentation en eau potable des postes d’eau de la chambre d’intérimaire , eventuellement les logementsdu personnel de conduite et du local batterie ainsi que l’alimentation normale en eau de tous les appareils sanitaires du bâtiment industriel.

2/ Choix des travaux à réaliser :

Une étude préliminaire sur les besoins en eau précise les débits d’eau dont on doit disposer pour la bonne marche des installations.

En ce qui concerne les bâtiments industriels, on peut admettre, au minimum, les débits de base précisés dans les normes.

Cette étude est complétée par la comparaison technique et économique des diverses solutions suivantes dont le choix est guidé par l’examen des sujétions particulières à l’ouvrage.

2.1-Raccordement a un réseau de distribution :

Si le poste est situé à une distance raisonnable d’une canalisation urbaine, l’Entreprise doit faire, en liaison avec ONEE toutes démarches auprès de la Compagnie concessionnaire ou de la Municipalité, afin de recueillir les renseignements nécessaires concernant la possibilité et le mode d’établissement d’un branchement ainsi que les conditions générales auxquelles doit répondre l’installation.

Au cours de ces démarches, il importe de bien faire préciser les travaux qui incombent à la Municipalité, ceux qui restent à la charge de ONEE, ainsi que toutes les dispositions à respecter dans l’établissement du branchement, principalement en ce qui concerne l’emplacement du compteur, la prise d’eau à mettre à la disposition de la commune, etc …

L’étude doit envisager, en fonction des services à assurer et selon qu’il s’agit d’une canalisation à moyenne pression, la nécessité de disposer d’un surpresseur avec ou non interposition d’un réservoir intermédiaire ou, au contraire, d’un détendeur s’il s’agit d’une canalisation à haute pression.

2.2-Forage tube ou puits :

S’il n’existe aucune distribution local, l’Entreprise doit rechercher en accord avec ONEE et avec le concours d’un spécialiste, l’emplacement le plus favorable pour un forage en vue d’atteindre une nappe d’eau utilisable.

Ce emplacement doit toutefois être suffisamment éloigné de la sortie des effluents des sanitaires des bâtiments à construire.

Avant toute installation, il doit être procédé à l’analyse chimique et à l’examen bactériologique de l’eau, en vue de s’assurer qu’elle est propre à la consommation et qu’elle ne risque pas de corroder les tuyauteries.

L’Entreprise doit s’assurer de l’importance de la nappe rencontrée et du débit d’eau possible, en vue d’alimenter convenablement le réseau prévu dont elle aura, au préalable, déterminé les divers éléments en fonction des services à assurer. Elle doit soumettre à ONEE les dispositions envisagées avant toute exécution.

2.3-Captage d’une source :

Lorsqu’il est envisagé de capter une source existant aux abords immédiats du poste, les précautions signalées à l’article 2.2 concernant la nature de l’eau et le débit utilisable sont à respecter et l’Entreprise doit étudier, en accord avec ONEE, les conditions administratives et techniques de réalisation du captage, avec décantation éventuelle, et de l’installation des canalisations d’amenée.

2.4-Filtrage de l’eau :

Dans le cas où l’eau disponible n’est pas reconnue potable et fin de réduire au minimum les dépenses inhérentes au filtrage, l’Entreprise doit prévoir une installation fixe, desservant exclusivement le poste d’eau froide de la chambre d’intérimaire. Les autres postes d’eau doivent comporter au-dessus du robinet la mention réglementaire « EAU NON POTABLE ».

3/ Tracé des canalisations et des postes d’eau :

Les plans guides précisent l’emplacement des différents postes d’eau à réaliser ainsi que le tracé approximatif des canalisations. Il appartient à l’Entreprise de vérifier le bien fondé de ce tracé, compte tenu de la présence des ouvrages existants ou à construire, afin de rendre les canalisations enterrées accessibles, le cas échéant, sans qu’il soit nécessaire de détériorer ces ouvrages.
La tracé des canalisations enterrées doit être repéré sur le terrain par des bornes en béton présentant un repéré, afin de différencier chacune d’elles.

4/ Protection des installations :

Toutes précautions doivent être prises pour soustraire les canalisations à l’action du gel et de la corrosion due à l’agressivité du terrain, ou à la circulation de courants telluriques.

Les canalisations en matière plastique enterrées doivent être placées à 0,80 m de profondeur minimum.

Le compteur d’eau et le robinet de lavage doivent être installés dans des regards en assurant la mise hors gel.

5/ Bâtiment des eaux :

L’équipement de puisage comprend deux groupes électro-pompes centrifuges monoblocs verticaux avec moteur à la partie supérieure, alimentant les citernes par des canalisations appropriées équipées de by-pass et de robinets-vannes permettant d’isoler soit l’une ou l’autre pompe, soit l’une ou l’autre citerne.

Ces pompes de puisage sont calibrées pour un débit minimal unitaire de six mètres cubes par heures (6m3/h). Leur dispositif de commande est agencé pour un fonctionnement prioritaire de la pompe en service avec recours à la pompe de réserve en cas d’appel exceptionnel de débit ou d’avarie à la pompe de service. La priorité pourra être aiguillée sur l’une ou l’autre pompe. La mise en marche de l’arrêt des pompes seront commandés par un dispositif asservi au niveau de l’eau dans la citerne.
En principe, ce dispositif sera commandé par des électrodes. De même des électodes placées dans le puits provoqueront l’arrêt des groupes si le niveau d’eau en s’abaissant risque de découvrir les pompes.

L’équipement de surpression est assuré par un ensemble comprenant deux groupes électro-pompes, deux réservoirs à pression d’air et un groupe électro-compresseur pour le renouvellement. de la provision d’air des réservoirs. Les pompes sont du type centrifuge à axe vertical.

L’utilisation des groupes de surpression et des réservoirs devra remplir les mêmes conditions de souplesse et de sécurité que celle des groupes de puisages. Les fonctionnement des groupes sera asservi au niveau d’eau dans les réservoirs fixés par des électrodes. Le compresseur assurera automatiquement le rétablissement de la pression à sa valeur de consigne pour le niveau supérieur de l’eau dans les réservoirs.

La lutte contre l’incendie sera assurée par un groupe moto-pompe à essence d’un débit de… m3/h sous une pression de 4 bars raccordé sur le réseau général de distribution d’eau. Un ensemble de vannes permettront le branchement de la distribution soit sur les réservoirs soit sur le groupe moto-pompe.

L’équipement de traitement d’eau est limité à la stérilisation. Cette stérilisation aura lieu par le chlore ou ces dérives. Le dosage du stérilisant sera réglé par électro- pompes doseuse du type Degremont Constazur Simplex ou d’un type similaire.

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